Animation solidaire à Abidjan
 
 
 

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Nous avons ce matin ouvert les enfants à l’interculturel. En effet, nous avons aujourd’hui fait une activité autour de la valise voyageuse que nous avons emportée. Dedans se trouvaient des objets déposés par nos louveteaux, censés témoigner de leur vie. Nous avons ainsi pu, après une activité sur les salutations dans le monde, leur montrer comment vivent les enfants français de leur âge. Nous leur avons également demandé d’amener eux aussi des objets représentant leur vie, afin de pouvoir faire la même chose auprès de nos louveteaux à notre retour.

L’après-midi, 180 enfants ont pu s’affronter lors d’un grand jeu.

Nous avons également tourné la 4ème scène du court-métrage final.

Ce matin, les enfants ont dessiné. Plus précisément, ils ont fait des dessins à l’attention de toubabs français. Nous leur avons demandé d’illustrer un peu leur vie (leur maison, leur famille, leur quartier, leur école, etc.).

L’après-midi, nous avons organisé un grand tournoi de foot.

Nous avons également tourné la troisième scène du court-métrage final.

C’est aujourd’hui une nouvelle journée au CAC qui commence. Mais plus exactement la journée qui entame la deuxième moitié des animations de notre séjour.

Elle fut consacrée au tournage d’une deuxième scène du court-métrage final, à une activité éducative sur la vie en communauté et à un grand jeu l’après-midi qui a, cette fois, très bien marché.

C’est aujourd’hui une journée repos. Sauf qu’il nous faut endurer les 7 heures de trajet pour le retour d’Adéssé. Donc quand nous arrivons à la maison, il nous faut travailler (dur) pour les animations du lendemain, et essayer de nous reposer de notre week-end.

On peut facilement distinguer deux parties dans ce qui fut la journée d’aujourd’hui : le matin, nous avons prié, et l’après-midi, nous avons mangé.

En effet, nous avons résisté ce matin à 3h30 de messe (eh oui). Celle-ci fut suivie d’un (gros) repas chez le doyen de l’île. Et à peine rentrés au village, nous nous sommes vus invités à dîner (copieusement, de nouveau) chez le prêtre.

Comme nous l’avons déjà dit, nous avons pu découvrir la « vraie » vie ivoirienne : pour aller à la messe, il nous a fallu marcher 4km pour prendre une pirogue afin de nous rendre sur l’île où avait lieu la messe. Nous avons également dû vivre sans eau courante.

Mais la « vraie » vie d’Adéssé, c’est également ses noix de coco fraîches, la mer et ses énormes et dangereuses vagues), sa pléthore de poissons, et, comme partout en Côte d’Ivoire, la formidable  hospitalité de ses habitants.

Aujourd’hui, nous sortons hors d’Abidjan ! Plus précisément, nous allons au village d’Adéssé, dans la commune de Jacqueville. Mais pour nous y rendre, il nous faut endurer 7 heures de transport et de transit. Après l’attente à la gare routière, le trajet dans Un Gbaka plein à craquer, l’attente à Jacqueville, et l’heure et demi de piste, entassés à 6 passagers dans une vieille voiture prévue pour 4, nous voilà arrivés chez le chef du village, où nous passerons les deux nuits de notre séjour.

Ce week-end est pour nous l’occasion de nous reposer de l’hyperactivité de Yopougon, de ses Gbakas crieurs, de ses taxis klaxonneurs et de ses véhicules pollueurs, pour découvrir la « vraie » vie ivoirienne. Car comme nous dit le chef, « Abidjan, c’est Paris, ici, c’est la Côte d’Ivoire ». Si l’affirmation est exagérée, il est vrai qu’Abidjan est très occidentalisé, et que nous comptons découvrir ici la vie d’une population qui a conservé ses coutumes et son mode de vie.

La journée d’aujourd’hui s’est beaucoup mieux déroulée. D’abord pour le matin, où nous avons séparé petits et grands afin de pouvoir proposer des activités plus adaptées aux uns et plus complexes aux autres, mais aussi l’après-midi.

Ne voulant pas retenter tout de suite un grand jeu, nous avons chacun animé des activités en plus petit groupe, et les enfants pouvaient circuler librement entre les activités. Cela a bien fonctionné, nous réitérerons ce genre de séance.

Ce fut une journée d’animation difficile. Premièrement, nous étions en sous-nombre, un routier de notre équipe ne pouvant pas être là. Deuxièmement, nous avions beaucoup d’enfants, et faire les listes de présence a pris beaucoup de temps. Un de nous a donc dû animer seul pendant une heure l’activité prévue au programme avec une quarantaine d’enfants.

L’après-midi était prévu un grand jeu, comme nous en avions déjà fait à deux reprises, et qui avaient bien marché. Mais cette fois, nous avons eu la charge de 180 enfants. Faire les listes de présence a donc duré une heure, et le phénomène de masse lors du lancement du jeu nous a obligés à le stopper pour le relancer. En définitive, les enfants ont donc peu joué l’après-midi.

Nous comptons donc bien retenir les leçons de cette journée difficile afin de ne pas renouveler l’expérience !

Nous quittons la maison ce matin pour une nouvelle journée au CAC. Ce matin, c’est sur l’identité que nous avons décidé de travailler. En effet, nous avions constaté que certains enfants manquaient cruellement de repères, et il nous a semblé intéressant de faire réfléchir les enfants sur les différents aspects de leur identité et de leur personnalité.

Pendant ce temps, nous tournions la première scène du court-métrage final, scène intitulée « un match de foot » (attention, petit dévoilement du scénario).

C’est une nouvelle journée d’animation au CAC qui débute. Au programme de la matinée : tournage d’une scène du court-métrage finale, pictionnary et coloriage.

Malheureusement, nous avons appris le matin en arrivant que nous devions quitter le CAC à 11h pour nous rendre rencontrer les chefs du quartier. Nous avons donc dû écourter les activités.

Cette visite s’est avérée très intéressante, car nous avons pu mieux comprendre le contexte dans lequel nous agissions.

L’après-midi, nous avons mis en place un grand jeu : une capture de drapeau. Celui-ci a très bien marché, mais a été interrompu par une pluie diluvienne qui ne s’est pas encore arrêtée à cette heure-là.

Le reste de l’après-midi a été consacré à du travail : sur le premier compte-rendu hebdomadaire (à consulter ici), sur les objectifs éducatifs généraux et sur le programme du lendemain.